• Origine
L’alpaga est originaire d’Amérique du Sud. C’est un animal principalement élevé pour sa fibre

• Le huacaya et le suri
Il existe deux types d’alpagas, le huacaya qui prédomine et le suri

• Constitution
Il mesure entre 90 cm et 100 cm au garrot. Il dispose d’un estomac constitué de trois compartiments. Son pied est formé d’un coussinet mou prolongé par deux onglons qu’il faudra tailler selon la pousse.

• Caractère
L’alpaga est un animal merveilleux, sociable, doux qui garde une indépendance que leur maître respectera, ce sont des animaux attachants et des liens très forts peuvent se nouer. L’affinité naturelle avec les enfants a été observée par tous les éleveurs.

• Besoins alimentaires
L’alpaga a un appareil digestif très efficace, il n’a donc pas besoin de grandes quantités de protéines. La base de sa nourriture devrait se trouver dans vos pâtures différentes d’une région à l’autre. Ses besoins nutritifs dépendent de son âge, des conditions météorologiques, de la gestation ou l’allaitement pour les femelles. Elles auront notamment besoin d’un complément en grains, vitamines et minéraux. Quand mes alpagas sont à l’herbe, ils ont aussi du foin de montagne toute l’année à volonté et du foin de Crau AOC pour l’hiver. Il ne faudra pas oublier de mettre une pierre à sel et de l’eau fraîche.

• La reproduction
Chez l’alpaga, la durée de gestation est d’environ 11 mois. Les femelles n’ont pas de chaleur, l’ovulation est induite par l’accouplement. Un mâle est reproducteur à partir de 2 ans et demi – 3 ans. Une femelle peut-être mise au mâle à 18 mois. La plupart des mise-bas ont lieu le jour, entre 5h et 14h. Les naissances gémellaires sont extrêmement rares.
Si la femelle est en état, il est conseillé de la représenter au mâle 15 jours après la mise bas.
Le sevrage se fera à 6 mois afin ne pas épuiser les mères.
ATTENTION, il est possible qu’un mâle puisse reproduire dés 1 an. Il ne faudra donc pas laisser ensemble un jeune étalon avec vos femelles. (lire article)

• La tonte

Une tonte annuelle est indispensable pour son hygiène et son bien être. C’est la meilleure mesure de prévention contre le stress de chaleur. Un alpaga tondu gagnera en appétit. Je vous conseille de prendre un brin de laine et de tester sa résistance, cela vous permettra de mieux connaitre son alpaga et améliorer son œil et ses connaissances.

La laine doit être récoltée sèche, il faut donc mettre vos alpagas à l’abri selon la météo. Les toisons ne doivent pas être mouillées par la pluie ou humidifiées par la rosée.

• Les soins
Il est recommandé de vacciner les animaux contre l’entérotoxémie et le tétanos. Une attention particulière sera portée aux parasites internes et externes qui peuvent être différents d’une région à l’autre. « petite douve, grande douve … »

Abris et parcs
Il vous faudra compter 1000m2/alpaga, une clôture d’1,20 m (grillage à mouton) suffira et un abri fermé sur 3 cotés. Prévoir 3 parcs, un pour les femelles, un pour les mâles de préférence éloigné et un pour vos jeunes.

• Plantes toxiques
Ayant des pâtures avec une grande diversification végétale, je suis passée par des expériences très douloureuses. Il est important de connaître ses pâturages, ainsi que celles avoisinantes afin de pouvoir aider le vétérinaire en cas d’injection accidentelle. Toutes les espèces ne sont pas identiquement réceptives à la toxicité. Une pathologie peut amener l’animal à consommer des plantes, qu’il ne consomme pas habituellement.
Quelques plantes toxiques : Thuya, If, buis, Lauriers, narcisse, perce-neige, colchique d’automne, bouton d’or, vératre, genévrier, chêne (glands), datura, rhododendron, azalée, renoncule scélérate …